MARIKA

Du Théâtre à la Peinture.

Artiste parisienne, je vis et travaille entre Paris et Séville. Membre de la Maison des Artistes à Paris.

J’ai collaboré durant plusieurs années en tant que metteur en scène pour de grands théâtres parisiens tels que le théâtre du Rond-Point, de l’Odéon, le Montparnasse, le Marigny et bien d’autres théâtres parisiens tout aussi prestigieux, ainsi que le Théâtre de Carouge en Suisse. J’ai adoré passer toutes ces années au contact de grands comédiens, dramaturges et toute cette effervescence créative et intellectuelle. Je me suis nourrie de toutes ces personnes brillamment intélligentes et créatives avec lesquelles j’ai eu la chance de partager un bout de mon chemin.

Cette expérience intensément riche a été très importante pour mon évolution personnelle et artistique, puis je me suis dirrigée naturellement vers la peinture.

Au début, c’était une peinture réflective marquée par mes années passé au théâtre, puis je m’en suis détaché au fur et à mesure,  pour aller vers un ailleurs, vers l’inconnu, avec ses joies, ses espérances et ses inquiétudes également.

Cette nouvelle naissance ne s’est pas faite immédiatement, il m’a fallu du temps pour me laisser profondément porté vers cet ailleurs, cette peinture qui m’attirait et m’inquiétait, car elle m’était familière et étrangère à la fois.

Familière, car je « savais », étrangère par un processus technique que je tenait à distance. La traversée de cette nouvelle qui se présentait devant moi m’a demandé du temps, du calme mais également beaucoup de patience.

De la peinture « théâtrale » à la peinture de l’Âme.

Après de nombreuses pérégrinations, essais et voyages, j’ai commencé à « sentir » à « ressentir » ce quelque chose au fond de moi, qui n’avait rien à voir avec ce que j’avais connu jusqu’à présent et surtout qui ne venait pas de l’extérieur mais de l’intérieur.

La peinture de l’Âme commençait à vouloir sortir de sa « boite ». Cette intuition se faisait de plus en plus pressente et forte, je ne pouvais faire autrement que de « capituler » c’est à dire lâcher mon bavardage mental pour la laisser (l’Âme) me parler.

A partir de là, je ne l’ai plus lâchée et j’ai acceptée de collaborer avec Elle une bonne fois pour toute… L’Âme, c’est ma meilleure Amie. J’ai laisser entrer l’évidence…